NOTRE ACTION

OIE-WAHIS :

mieux comprendre

les événements

sanitaires

Pour que la nouvelle plateforme d’information sanitaire OIE-WAHIS réponde au mieux aux attentes des Membres, l’OIE a sollicité leurs retours tout au long du processus de rénovation. L’équipe de la Dre Jennifer Saurina en Suisse était directement impliquée à chaque étape.

Dre Jennifer Saurina
Conseillère aux Affaires internationales à l’Office fédéral pour la sécurité alimentaire et les affaires vétérinaires (OSAV), département fédéral de l’Intérieur.
Point focal national OIE – notification des maladies animales

SUISSE

Comment votre équipe est-elle associée à la rénovation de la plateforme WAHIS ?

J. S. Nous faisons partie du comité consultatif stratégique et nos experts en notification font aussi partie du comité des utilisateurs clés. Tester le système nous permet d’émettre des retours d’expérience précis à chaque étape. Pour nous, dès le début, le plus important était d’avoir une plateforme qui permette une meilleure extraction des données. Nous voulions pouvoir utiliser toutes les informations présentes sur la plateforme et avoir une meilleure interopérabilité entre OIE-WAHIS et d’autres systèmes d’information sanitaire.
peste porcine africaine : des posters de l'OIE sont affichés au Laos

  La plateforme OIE-WAHIS fournira des données épidémiologiques et géospatiales de haute qualité qui alimenteront des analyses approfondies. Le système de cartographie sera optimisé.

Nous collectons des informations d’autres pays pour avoir une vision en temps réel de la santé animale globale. »

Dre Jennifer Saurina
Point focal national OIE –
notification des maladies animales

Comment utilisez-vous les informations contenues dans WAHIS aujourd’hui ?

J. S. Nous entrons les informations dans le système de notification, et nous utilisons ensuite son dispositif d’alerte pour en faire notre propre système d’alertes précoces. Nous collectons des informations d’autres pays pour avoir une vision en temps réel de la santé animale globale. À l’avenir, la possibilité d’extraire ces données jouera un rôle déterminant dans la recherche. Lors d’une crise, ces informations pourraient également nous aider à mieux comprendre certaines situations particulières.

Comment OIE-WAHIS peut-elle améliorer la gestion de la santé animale en Suisse ?

J. S. Pour lutter contre les maladies animales, nous avons besoin de transparence et d’une approche transdisciplinaire. Confronter les données vétérinaires aux données météorologiques ou sociales nous aidera à identifier les facteurs favorisant la dissémination des maladies. Par exemple, OIE-WAHIS nous permettra de mieux surveiller la propagation de maladies animales et leur lien potentiel avec des mouvements de populations.

 Le nouveau OIE-WAHIS arrive bientôt !